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Impacts de la crise sanitaire sur les métiers de l’immobilier

Les maisons n’ont jamais eu autant la côte qu’en 2020 et à défaut, confinés pendant des mois, les ménages se sont largement tournés vers des biens possédant un espace extérieur. Les appartements avec terrasses ou balcons ont ainsi vu leur prix progresser de 4,3% en ville, contre 0,6% pour les appartements sans extérieur**. Même les vilains petits canards de l’immobilier, les «rez» ont gagné en intérêt aux yeux des Français, notamment les rez-de-jardin pourtant historiquement plus difficile à vendre.

Le télétravail, privilégié dans de nombreuses entreprises pendant et depuis la crise à hauteur de deux ou trois jours par semaine, voire des emplois totalement «remote» (à distance, sans bureaux), ont favorisé l’acquisition de maisons secondaires pas si secondaires que ça. Bien plus que des maisons de villégiatures pour des vacances en famille, il s’agit plutôt de maisons semi-principales. Les propriétaires y travaillent au calme voire au vert, loin de la ville et de leur entreprise. Ce marché, même de niche, vient doper les prix du littoral atlantique particulièrement prisé, mais également de la Bretagne, de la région d’Aix-Gardanne dans les Bouches-du-Rhône ou encore de la Côte-d’Or. En 2020, la maison dite «de campagne», s’est d’ailleurs négociée à 182 000 euros*, 6,4% de plus qu’en 2019.

Si l’exode urbain n’est pas encore d’actualité, force est de constater que les ménages délaissent de plus en plus les centres-villes au profit des proches banlieues, notamment en métropole et à Paris où les petites et grandes couronnes sont prisées. Plus d’espace, plus de tranquillité, des biens avec extérieurs, de nouveaux services de livraison express, donnent aux banlieue un confort proche à celui des centres-villes. Nouveau critère de recherche des ménages également: le bureau ou «la pièce en plus», plus facilement accessible en dehors des centres-villes où le coup de l’immobilier est plus élevé.

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