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Votre résidence secondaire à moins de 100 km de montpellier : le nouvel eldorado

Votre résidence secondaire à moins de 100 km de montpellier : le nouvel eldoradole marché immobilier dans le sud de la région occitanie est en pleine effervescence. si les stations balnéaires concentrent historiquement la demande de résidences secondaires l'arrière pays est de plus en plus demandé.« traditionnellement, la résidence secondaire dans la région, c'est l'appartement en bord de mer » rappelle maître conesa de l'office notarial d'antigone à montpellier. « mais depuis la levée du confinement, les maisons de campagne dans l'arrière-pays sont très demandées » souligne le notaire. le cahier des charges ? « une maison de campagne en pierre, sans vis-à-vis et pas trop excentrée. l'importance de la surface habitable devient secondaire à partir du moment où le jardin est grand. ce que les acquéreurs recherchent avant tout c'est de pouvoir profiter d'un espace extérieur et si possible d'une piscine », détaille alexandre jovanovic, de l'agence immobilière riif.« avec l'essor du télétravail, certains acquéreurs se voient bien passer un jour de plus par semaine dans leur maison de campagne et ne plus se limiter aux périodes de congés », rapporte alexandre jovanovic. et il n'y a pas que le soleil qui attire les acquéreurs. les prix des biens au nord de montpellier sont bien plus accessibles que ceux en bord de mer. au sud des cévennes, les localités comme gignac, aniane ou saint bauzile de putois sont de plus en plus recherchées pour leur proximité avec montpellier et des prix divisés par deux. a ganges, une maison en pierre de plus de 100 m² sur une parcelle de 1.000 m² vient d'être cédée pour 267.000 euros. près du petit village de viols-le-fort, une maison en pierre de 115 m² avec un jardin de 1.000 m² et une piscine s'est vendu récemment pour 350.000 euros.immobilier : le coronavirus fait progresser les demandes de maisons de campagnesi la tendance est à la verdure, en matière de résidences secondaires, les stations balnéaires de la côte méditerranéenne restent incontournables. les localités ensoleillées plus de 300 jours par an continuent d'attirer notamment de nombreux retraités. les spots les plus prisés sont palavas-les-flots (4.138 euros/m²), la grande-motte (3.843 euros/m²) et carnon (3.470 euros/m²). «les premières lignes restent les biens les plus demandés. les acheteurs veulent avoir les pieds dans le sable » explique alexandre jovanovic. en revanche, il faut généralement se contenter de petite surface. un appartement de près de 60 m² à deux pas de la plage se négocie autour de 270.000 euros en moyenne.mais acquérir un bien en bord de mer peut se transformer en investissement lucratif. de nombreux propriétaires mettent leurs biens à louer plusieurs semaines par an. une semaine de location au coeur de l'été à palavas ou carnon peut grimper jusqu'à 1.000 euros la semaine. l'alternative pour avoir les pieds dans l'eau sans se retrouver inonder de touristes en été est de viser les petites communes qui bordent l'étang de thau comme frontignan, marseillan ou mèze. a frontignan, une maison de 90 m² et sa terrasse de 40m² vient à trouver preneur pour 270.000 euros.haut de gamme« c'est du jamais vu ! notre agence n'a jamais fait autant de vente sur un mois de juillet ! » s'enthousiasme bruno zermati, de sotheby's realty dans la région de montpellier. et c'est sans compter sur l'absence de la clientèle étrangère qui représente en temps normal la majorité des acquéreurs de ce réseau haut de gamme , « américains, anglais, belges ou suisses notamment » précise l'agent immobilier. la clientèle haut de gamme se tourne notamment vers les communes en bordures de montpellier à quelques kilomètres des plages. a jacou, une maison contemporaine de 250 mètres carrés sur un terrain de 6.000 m² s'est vendue avec peu de négociations pour 880.000 euros. « les vendeurs se décident rapidement compte tenu des incertitudes sur la situation économique » explique bruno zermati.

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Source : www.lesechos.fr