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Grâce aux taux bas, le pouvoir d'achat immobilier est stable dans les grandes villes | actualités

Dans les grandes villes françaises, le pouvoir d'achat immobilier reste stable malgré des prix souvent en hausse : une situation principalement due au maintien des taux bas et à l'allongement des durées d'emprunt. le pouvoir d'achat immobilier des français se maintient alors que les prix de vente sont globalement en hausse, le pouvoir d'achat immobilier des emprunteurs français est resté stable ces dernières années. ainsi, entre 2015 et 2018, pour une mensualité de 1 000 € sur 20 ans, les emprunteurs ont même pu acheter 1 m² supplémentaire à paris et 2 m² à lille. en revanche, ils ont perdu 1 m² à nice, 3 m² à lyon, toulouse ou rennes, 5 m² à strasbourg. deux villes font exception : bordeaux où la perte atteint 15 m² et marseille qui gagne 20 m²sur cette période. « le maintien du pouvoir d'achat immobilier est principalement dû aux taux bas et à l'allongement des durées de prêts. si les taux repartent à la hausse, les possibilités d'achat des emprunteurs se retrouveront inévitablement réduites », poursuit philippe taboret, directeur général adjoint de cafpi. en 2018, le maintien du pouvoir d'achat a permis une bonne année pour le marché de l'immobilier. « nous estimons à 980 000 le nombre de transactions dans l'ancien sur l'année », assure philippe taboret.   vers une remontée des taux immobiliers en 2019 ? malgré une légère hausse en 2017, les taux sont toujours à des niveaux bas. une situation dont profitent les primo-accédants : entre 2015 et 2018, leur part parmi les emprunteurs est passée de 26 à 63 %. cette forte présence des primo-accédants a tiré les volumes des crédits immobiliers vers le haut. « la courbe des volumes de crédits et celle de la part des primo-accédants dans la clientèle se suivent parfaitement, indique philippe taboret. dans ce contexte, les hypothèses de recul de leur présence pour 2019 annoncent un possible retournement du marché. par ailleurs, l'année 2019 reste incertaine pour le marché du crédit immobilier, alors que la bce (banque centrale européenne) pourrait décider de rehausser ses taux directeurs au 2e semestre 2019. ces actions pourraient aboutir à une hausse de 0,5% des taux. « en fonction des hypothèses de recul de la part des primo-accédants, on peut s'attendre en 2019 à une baisse de 5 à 30 milliards d'euros du volume de crédits délivré par rapport à 2018 », précise philippe taboret.
  immobilier : le moral des français à la baisse en dehors de la possible remontée des taux, l'autre risque qui plane sur le marché immobilier est la baisse du moral des français. en effet, selon une étude ifop-cafpi, seuls 30 % des ménages français envisagent de devenir propriétaires de leur résidence principale au cours des 5 prochaines années (contre 34 % en mars 2018). même si 41 % estiment avoir les moyens financiers pour le faire, 74 % d'entre eux jugent que la politique du gouvernement est défavorable à l'accession à la propriété. parmi les principaux freins, on retrouve le prix (56 %), la difficulté à se financer (33 %) et le manque de confiance en l'avenir (28 %). d'autre part, alors que la reprise tant annoncée semble déjà toucher à sa fin, la pression fiscale ne fait qu'augmenter. d'après philippe taboret, « les français ressentent ces mouvements, qui les incitent à la prudence. alors que l'immobilier reste un placement rentable, indispensable pour les primo-accédants, un désengagement est à craindre ».

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