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Sous-louer un logement, une activité risquée

Trouver un appartement à louer est parfois si difficile dans les grandes villes qu'on hésite à le quitter même pour un déplacement de quelques mois. la sous-location de longue durée peut être une solution à condition de respecter certaines règles.
  bonne nouvelle : la sous-location n'est pas illégale, mais nécessite au préalable l'accord écrit du propriétaire. si celui-ci l'accepte, le locataire reste titulaire du bail et le logement est occupé par le sous-locataire en échange d'une somme d'argent versée au locataire ou directement au propriétaire. l'article 8 de la loi du 6 juillet 1989 qui fixe les règles en matière de rapports locatifs prévoit que le propriétaire doit aussi donner son avis sur le prix du loyer demandé. en effet, le locataire en titre ne peut pas demander un loyer supérieur à celui qu'il paye.
« en général, de crainte d'essuyer un refus ou de se lancer dans des démarches lourdes, les locataires ne demandent aucune autorisation », regrette pascale tardieu, fondatrice de la société d'administration de biens gestion de l'armorique. c'est souvent lors du paiement du loyer par un virement ou un chèque qui ne provient pas du compte du locataire habituel que l'agent immobilier ou le propriétaire se rendent compte de la présence d'un sous-locataire.
 
rappelons que le propriétaire ne peut pas s'opposer à ce que le locataire prête son logement ou héberge un ami à titre gratuit mais, dans le cas de la sous-location non autorisée, il peut mettre fin au bail. et s'il s'agit d'un logement social, le locataire peut, en plus, écoper d'une amende de 9 000 euros. même chose pour les sous-locations de courte durée proposées par les plates-formes comme airbnb : le locataire peut être condamné à verser des dommages et intérêts à son propriétaire.
 
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Source : www.lemonde.fr