« se mettre un crédit sur le dos » à plus de 50 ans, pour acheter un bien, n'a plus rien d'exceptionnel. allongement de l'espérance de vie et taux faibles le permettent.
en loire-atlantique, 32 % des acquéreurs d'un bien immobilier ont plus de 50 ans, soit presque autant que les 30-39 ans (35,3%). « pour une majorité des plus de 50 ans, il s'agit de devenir propriétaire d'une résidence secondaire ou d'acquérir un bien dans le cadre d'un investissement locatif », précise nicolas pécourt, directeur de la communication au crédit foncier. « mais il y a aussi, dans notre département et plus notablement sur le littoral, des personnes qui viennent s'installer au moment de la retraite », complète guillaume dubosq, directeur pour le grand ouest de cafpi, société de courtage en crédit immobilier. un nouvel achat immobilier peut également découler d'une séparation ou un divorce. jusqu'à 85 ans « on emprunte de plus en plus après 50 ans », reconnaît guillaume dubosq. « le crédit immobilier reste très répandu passé cet âge », confirme nicolas pécourt. une tendance favorisée par la faiblesse actuelle des taux d'emprunt, mais aussi par l'allongement de l'espérance de vie. « on a aujourd'hui la capacité d'assurer une personne jusqu'à 85 ans, âge qui doit toutefois également correspondre à la période de fin de remboursement du prêt. cet âge butoir était de 70-75 ans, il y a encore dix ans », explique guillaume dubosq. À 60 ans, on peut donc encore souscrire un crédit sur une durée de vingt à vingt-cinq ans. mais, « généralement, ces clients ont un apport personnel plus important et, de ce fait, empruntent sur une durée relativement courte, quinze ans par exemple. sachant que la durée moyenne de prêt pour les primo-accédants est, quant à elle, de vingt-cinq ans », indique nicolas pécourt.
 
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