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Crowdfunding : faut-il investir dans l'immobilier participatif ?

C'est l'une des dernières tendances sur le marché: financer des programmes immobiliers avec l'argent des particuliers. danger ou bonne idée? challenges.fr fait le point.

après les projets culturels et les start-up, c'est au tour de l'immobilier de se mettre au crowdfunding. le but est simple: financer des projets immobiliers grâce à l'argent de dizaines d'investisseurs particuliers. des projets jusqu'ici réservés aux investisseurs institutionnels. en l'espace de quelques mois, plusieurs plateformes françaises se sont emparées de ce créneau, promettant des rendements pour les particuliers de 10% et plus par an. de quoi allécher le chaland, avec un livret a qui affiche péniblement un taux de rémunération de 1%, des bourses de plus en plus chahutées et des contrats d'assurance-vie dont le rendement moyen ne devrait pas dépasser 2,5% cette année. faut-il toutefois se laisser tenter par ces offres alléchantes? quels sont les dangers? le marché du crowdfunding ressemble en effet parfois au far west, avec des acteurs sérieux mais également une ribambelle de sociétés peu scrupuleuses. challenges.fr fait le point pour vous sur ce marché balbutiant pour vous aider à y voir plus clair.1. le crowdfunding immobilier, c'est quoi?le crowdfunding immobilier consiste à récolter des fonds auprès de particuliers puis à transmettre cet argent à un promoteur qui va réaliser un programme immobilier et le vendre. il peut s'agir par exemple d'un immeuble ou d'une résidence avec des maisons individuelles.
dans un projet classique, la banque finance 40% du programme. une part d'un montant identique provient des ventes sur plan (50% des appartements sont vendus avant de commencer les travaux). les 20% restant correspondent aux fonds propres apportés par le promoteur. l'argent injectés par les crowdfunders (les investisseurs particuliers) va justement gonfler ces fonds propres. "avec le resserrement du crédit et les ventes qui ont tendance à s'étaler, les promoteurs ont besoin de plus de fonds propres", explique joachim dupont, président d'anaxago, une plateforme qui fait du crowdfunding immobilier.
en échange, une fois le programme terminé et commercialisé, le particulier récupère son capital ainsi qu'un certain bénéfice. tout du moins en théorie (voir ci-dessous la rubrique "risques").
les plateformes françaises tentent de surfer sur la vague du crowdfunding immobilier qui part des etats-unis. outre-manche, realty mogul, une plateforme de crowdfunding immobilier, a déjà permis aux promoteurs de lever plus de 30 millions de dollars. un important investisseur institutionnel s'est d'ailleurs engagé à investir 73 millions de dollars dans les prochains projets du site. fundrise, une autre plateforme du même genre, a levé 31 millions de dollars cette année. elle compte parmi ses associés guggenheim partners et renren, le facebook chinois.

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