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Immobilier : enfin la hausse de la taxe foncière ralentit...

En moyenne, sur les 50 plus grandes villes de france, la hausse de taxe foncière a été de 1,12 % cette année contre 3 % en 2013. reste qu'en cinq ans, depuis 2008, cette taxe a tout de même augmenté de 21,3 %.les propriétaires, qui ont jusqu'à ce mardi pour payer leur taxe foncière, peuvent souffler. les élections municipales ont incité les élus locaux à ménager leurs électeurs... «en moyenne, sur les 50 plus grandes villes de france, la hausse de taxe foncière a été de 1,12 % cette année contre 3 % en 2013», précise le président de l'union nationale de la propriété immobilière (unpi), jean perrin. cette année, seulement 13 départements et huit grandes villes ou agglomérations ont fait grimper leur taux de taxe foncière contre 36 départements et 13 métropoles en 2013, selon le baromètre annuel de l'unpi. le département du morbihan a même baissé son taux d'imposition (de 200 points de base) ! c'est marseille qui détient la palme de la plus forte hausse côté communes, avec une envolée de son taux de 6 %, loin devant la deuxième, courbevoie (+2,4 %).
même modération chez les députés, chargés de revoir tous les ans l'assiette de la taxe foncière (la valeur locative des biens) et qui ne l'ont augmenté que de 0,9 % contre +1,8 % en 2013. deux mois de loyer en moyennereste deux bémols. en cinq ans, depuis 2008, la taxe foncière a tout de même augmenté de 21,3 % , les députés ayant révisé à la hausse de presque 10 % l'assiette et les élus locaux ayant fait le reste au niveau des taux d'imposition. «c'est trois fois plus que l'inflation et dans le même temps, les loyers n'ont augmenté en cumul sur cinq ans que de 7 % selon l'observatoire clameur», poursuit jean perrin pour qui la rentabilité locative tend vers zéro aujourd'hui pour nombre de bailleurs. «il y a dix ans, la taxe foncière représentait en moyenne un mois de loyer, aujourd'hui c'est deux mois, expose-t-il. pour un logement de surface moyenne loué 500 euros en province, en prenant en compte tous les frais (vacance, travaux, diagnostics, charges de copropriété... ) et la taxe foncière, on aboutit à une rentabilité brute de 3 % et, nette d'impôt sur le revenu, de 0,6 %».vers une majoration sur les terrains constructibleset plus dure sera la suite pour les propriétaires qui ne sont pas bailleurs mais possèdent des terrains à bâtir. l'an prochain entre en vigueur la majoration de taxe foncière votée en 2013 sur les terrains constructibles. si les députés ne reviennent pas sur cette disposition dans le cadre de la loi de finances pour 2015, dans les zones tendues assujetties à la taxe sur les logements vacants, l'assiette d'imposition des terrains constructibles sera majorée de 5 euros par mètre carré pour 2015 et 2016, puis de 10 euros par mètre carré à partir de 2017. ailleurs, une majoration « comprise entre 0 et 3 euros par mètre carré » est laissée à la discrétion de la commune.
«face à la bronca des propriétaires, cette majoration a été repoussée d'un an (elle devait initialement s'appliquer dès 2014), tandis que les terrains loués à un agriculteur ont finalement été exclus de la réforme, remarque l'unpi. aujourd'hui, certains maires, préoccupés par la situation de leurs administrés, refusent de communiquer à l'administration la liste des terrains constructibles sur leur commune...». voté pour faciliter la construction de logements là où règne la pénurie de foncier, ce fameux article 1396 du code général des impôts semble avoir de curieux effets pervers. pour l'instant. reste que pour construire, il faudra bien mettre fin à la rétention du foncier, jure le gouvernement.

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Source : www.lesechos.fr