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Prix en baisse, taux au plus bas : pourquoi les français n'achètent-ils donc pas ?

Les prix de l'immobilier ancien continuent de reculer légèrement et le coût de l'argent pour emprunter n'a jamais été aussi bas. si le marché ne repart pas dans ces conditions, l'avenir a de quoi inquiéter les professionnels du secteur...

dans son analyse du marché immobilier français ancien sur la première moitié de l'année, la fédération nationale de l'immobilier (fnaim) constate un niveau d'activité qui reste «correct», le nombre de transactions évoluant cette année sur une tendance légèrement supérieure à celle de 2013 (719 000) tout en restant assez nettement inférieur à la moyenne des 10 dernières années (autour de 800 000 transactions).
les prix baissent légèrement

au niveau des prix, comme l'ont déjà observé les réseaux d'agences, la tendance reste légèrement baissière avec -1,9% au niveau national entre juin 2014 et juin 2013 (-2,5% pour les appartements et -1,4% pour les maisons). l'ile-de-france (-2,2%) enregistrerait une évolution des prix similaire à la province (-1,8%).
des liens entre neuf et ancien
derrière ce constat général, le président de la fnaim, jean-françois buet, constate un «écart d'activité de plus en plus important entre les grandes métropoles et les zones moins dynamiques où l'activité chute parfois terriblement». et si les prix ne reculent globalement que très modérément, la fnaim associe ce phénomène à la faiblesse de l'offre de logements neufs qui déplace une partie de la demande vers l'ancien et soutient donc les prix. il faut dire qu'avec un rythme de construction qui devrait tomber cette année proche des 300 000 logements, la france devrait encore aggraver son déficit de logements (estimé au moins à 800 000) en ne répondant même pas au flux de construction nécessaire pour loger les nouveaux ménages.
des scénarios de baisses plus prononcée
les économistes du crédit foncier se montrent d'ailleurs plus prudents sur l'évolution des prix, considérant que les informations délivrées par la statistique à partir des seules transactions actées masquent une situation beaucoup plus contrastée sur le terrain. pour les mois qui viennent, le crédit foncier pense que les biens très recherchés resteront dans des fourchettes de valeur équivalentes à celles atteintes ces derniers mois, mais d'autres pourraient reculer de 3% à 5%, notamment sur paris et les secteurs littoraux du sud-est. dans les métropoles régionales, en coeur de ville, des baisses de 5% à 10% sont jugées envisageables. quant aux zones rurales, il faudra certainement des baisses bien supérieures pour trouver un acquéreur. le crédit foncier souligne d'ailleurs que la tendance générale est à une hausse des stocks de biens à vendre sur la plupart des marchés, avec des délais de vente qui s'allongent (désormais proches de leurs records selon les agents immobiliers).
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