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Ces 5 chiffres qui montrent que le marché immobilier flambe dangereusement

Après une bonne année 2016, le marché de la pierre est en passe de battre tous les records en 2017. mais le rythme de progression des prix paraît peu soutenable sur le long terme. des prix qui montent 8 fois plus vite que l'inflationla hausse des prix s'accélère indéniablement en france. après quatre années de baisse de 2012 à 2015, puis une année de rebond en 2016 (+1,5%), la reprise se confirme. au deuxième trimestre, le prix des logements dans l'ancien a ainsi grimpé de 3,4% sur un an, selon les derniers chiffres des notaires. la progression des prix atteint même 4,2% pour les appartements sur un an, contre +2,9% pour les maisons. dans tous les cas, le rythme de hausse est très supérieur à l'inflation, qui atteignait péniblement 0,4% sur un an en juin d'après l'insee. sur la même période, les prix immobiliers ont donc augmenté 8,5 fois plus rapidement que l'indice des prix à la consommation! des prix en hausse de 14,5% à bordeauxdans les autres régions, la situation est plus contrastée. certes, les prix dans l'ancien en province sont en hausse de 3,2% entre le deuxième trimestre 2016 et le deuxième trimestre 2017, d'après les notaires. il existe néanmoins de grandes disparités en fonction des zones géographiques. selon les données de meilleursagents.com, les prix reculent encore dans 16 départements entre septembre 2016 et septembre 2017. et en dehors de la région parisienne, seuls deux départements voient leur prix grimper à un rythme supérieur à 5%: la gironde et l'alsace. parmi les grandes villes, bordeaux détient la palme, devant paris, avec une progression des prix au m2 de 14,5% sur un an ! viennent ensuite lyon (+7,6%), strasbourg (+6,9%), nantes (+4,7%), marseille (+3,9%), nice (+3,6%), rennes (+3,1%) et toulouse (+2,4%). lille est quasiment à l'arrêt (+0,3%) et montpellier est la seule grande agglomération dont les prix baissent sur un an (-1,4%). 4. 921.000 transactions: un nouveau recordla légère remontée des taux d'intérêt, passés en moyenne de 1,31% à 1,58% toutes durées confondues entre novembre et août selon l'observatoire crédit logement csa, a poussé les acheteurs à concrétiser leurs projets. les taux restent cependant suffisamment attractifs et la hausse suffisamment modérée pour que cela n'exclut trop de ménages du marché. d'ailleurs, la demande n'a jamais été aussi forte. en juin, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois a battu un nouveau record historique avec 921.000 opérations dans l'ancien, d'après les chiffres des notaires. une durée des crédits qui s'allonge à 18,2 ansface à la remontée des taux et des prix qui augmentent, les emprunteurs allongent la durée de leur crédit. la durée moyenne des crédits était en août de 217,8 mois (18,2 ans), contre 209,7 mois en juin dernier, selon csa / crédit logement. le record atteint en octobre 2007 (225,2 mois) se rapproche. ce signal de surchauffe est particulièrement préoccupant sur le long terme, en particulier chez les primo-accédants. ainsi, dans le cas des prêts à l'accession, la part de crédits accordées sur des durées comprises entre 25 et 30 ans s'élève désormais à 27,8%, contre 22,2% en 2016 et 16,9% en 2015.

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